Tri à la source des biodéchets : des solutions pour les métiers de bouche
ABCDE : Création d'une unité de déconditionnement de biodéchets, installation de lavage des déchets de voiries et des sables de curage
ABCDE : Création d'une unité de déconditionnement de biodéchets, installation de lavage des déchets de voiries et des sables de curage
L'entreprise ABCDE (Saint Nicolas de Port, 54) a été créée en 1988. La société débute par une activité de triage mobile de semences de ferme puis met en œuvre en 1997 une installation de compostage et une installation de méthanisation en 2016 sur son site de Mandres sur Vair (88).
Aujourd’hui, ABCDE s’engage dans la valorisation de biodéchets ainsi que des déchets de voiries et des sables de curage.
Ce projet est lauréat de l’appel à projets Economie circulaire Grand Est 2017.
Le tri des biodéchets se répand dans les Vosges
Lauréat de l’Appel à Projets GEBIODEC 2020, EVODIA a mis en place, dans les Vosges, plusieurs initiatives pour favoriser le tri à la source des biodéchets avec ses adhérents. Par exemple, l’une d’elles, mise en place par le SICOVAD, prend la forme de composteurs, de bioseaux ou de tiges aératrices pour développer des sites partagés.
EVODIA (syndicat départemental 88) a répondu à l’Appel à Projets Climaxion "biodéchets" 2020 en proposant un programme d’actions sur la gestion de proximité des biodéchets en co-construction avec ses adhérents. Ainsi, le SICOVAD (syndicat de la région d’EPINAL), responsable de presque la moitié de la part des biodéchets dans les OMR des Vosges, propose gratuitement à des établissements ou des organismes collectifs une solution pour réduire les déchets de façon simple et conviviale. L’équipement (3 composteurs en moyenne, bioseaux, tiges aératrices) et le suivi des sites sont donc totalement pris en charge.
Les équipes du SICOVAD se rendent sur place, vérifient la faisabilité du projet puis, après signature d’une rapide convention, installent les composteurs (un pour stocker de la matière sèche, fournie ; l’autre pour réceptionner les apports de biodéchets et laisser la transformation se faire et le dernier pour la maturation du produit). Une formation est bien entendue prévue avec les futurs utilisateurs.
L’objectif est d’installer 80 nouveaux sites alors que 100 sont déjà en place sur le territoire du SICOVAD et implantés dans des résidences, établissements scolaires, entreprises ou logements collectifs mais aussi des casinos, casernes de gendarmes ou de pompiers…
Le compostage collectif pour les partenaires du SICOVAD :
- est entièrement gratuit
- est mis en place avec le responsable d’établissement / propriétaire / bailleur
- réduit le poids de la poubelle (selon l'ADEME, en moyenne, 65 kg de déchets par habitant et par an sont détournés de la poubelle grâce au compostage collectif)
- permet de bénéficier de compost gratuit
- fait agir concrètement pour le développement durable
- favorise le lien social, permet de mieux connaître ses voisins / collègues
- est très simple d’utilisation, une courte formation initiale est offerte
- ne génère aucune nuisance.
Ce dispositif s’inscrit dans une politique globale d’incitation à la réduction des déchets menée par le SICOVAD. Parmi les autres opérations (destinées aux usagers) : vente de composteurs individuels à prix réduits, subventions pour l’achat de poulaillers, lombricomposteurs ou couches lavables, prêt de gobelets réutilisables aux associations, expérimentation sur les cups en partenariat avec la Maison de L’Etudiant d’Epinal…
Biodéchets des collectivités, du tri à la source au rendu au sol
Du 2 au 9 juin derniers, L’ASTEE Grand Est, la FNCCR et l’ADEME organisaient une série de trois webinaires à destination des collectivités du Grand Est afin de les sensibiliser à l’obligation de mise en œuvre du tri à la source des biodéchets alimentaires avant le 31 décembre 2023. Ils ont rassemblé entre 140 et 170 représentants de collectivités.
Le législateur encourage avant le 31 décembre 2023 les collectivités à offrir à ses usagers une solution de gestion de proximité (compostage domestique ou partagé) et/ou une solution de collecte pour trier et valoriser leurs biodéchets alimentaires.
C’est pour répondre aux nombreuses questions relatives à la mise en conformité vis-à-vis de cette obligation que l’ASTEE Grand Est, la FNCCR et l’ADEME ont conçu comme un ensemble, une série de visio-conférences à destination des collectivités. Trois webinaires étaient programmés qui ont rassemblé entre 140 et 170 représentants de collectivités du Grand Est.
1. Sens et enjeux pour les collectivités
Ce premier rendez-vous, animé par Chloé Mahé (ADEME), a permis de poser le contexte et les moyens d’accompagnement.
- Economie circulaire et déchets organiques : orientations nationales
- Panorama et planification régionale et déchets organiques
- L’approche économie circulaire territoriale
- Promouvoir la gestion de proximité des biodéchets
2. Le cadre réglementaire
Ce deuxième rendez-vous devait servir à appréhender l’aspect législatif. L’animation était confiée à Céline Godoy (FNCCR).
- Approche générale de l’usager à la collectivité
- La réglementation sanitaire concernant les biodéchets
- Réglementation actuelle et à venir du rendu au sol
- Vision de la pratique terrain
3. Exemples de réalisations en secteur rural et urbain
Pour illustrer la diversité des situations, Philippe Boucard (ASTEE Grand Est) a animé la présentation des retours d’expérience de collectivités du Grand Est sur leur territoire.
- Les restes alimentaires, de la collecte au rendu au sol
- Retour d’expérience d’une politique de gestion des biodéchets en milieu rural
- Mise en œuvre de la boucle locale des biodéchets en Alsace centrale
- Planification du déploiement dans une grande agglomération
Découvrir l’appel à projets Climaxion sur le tri
à la source des biodéchets ménagers et assimilés
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat Grand Est, avec l’appui de ses partenaires, a réalisé une étude permettant d’explorer et d’analyser les solutions de gestion des biodéchets pour les métiers de bouche.
2,2 tonnes de biodéchets par an, c’est ce que produit, en moyenne, un établissement des métiers de bouche (source EGIDA2). Avec plus de 10 000 établissements boulangerie-pâtisserie et de restauration en Grand Est, la quantité de biodéchets devient très importante. Or, à partir du 31 décembre 2023, ces professionnels ont l’obligation du tri à la source des biodéchets. L’enjeu de mise en conformité avec la réglementation est de taille pour ce secteur.
C’est pourquoi la CMA Grand Est a mené une étude sur les enjeux et les scénarios. Les objectifs étaient :
- Identifier les freins et les enjeux du tri à la source et qualifier et quantifier les biodéchets dans les métiers de bouche ;
- Analyser les solutions de gestion de biodéchets existantes en Grand Est et ailleurs sous l’angle des métiers de bouche ;
- Faire connaître les enjeux de la gestion des biodéchets des métiers de bouche aux acteurs de la collecte et de la valorisation des biodéchets pour leur permettre de développer des services adaptés ;
- Identifier et décliner les scénarios possibles de la gestion des biodéchets des métiers de bouche permettant à tout acteur souhaitant intégrer cette cible dans sa stratégie territoriale de disposer de leviers techniques et opérationnels.
Cette enquête a permis de mettre en avant certaines pratiques :
- 100% des entreprises interrogées déclarent réaliser des actions de lutte contre le gaspillage alimentaire (sur les process ou les invendus) ;
-
66% des entreprises interrogées déclarent réaliser un tri total ou partiel des biodéchets ;
- Parmi eux, 62% pratiquent le don (aux clients, aux salariés, aux agriculteurs ou aux associations)
- 60% compostent leurs biodéchets
- 14% font appel à une collecte organisée
En parallèle, des freins ont été identifiés :
- Réticence à payer une prestation de collecte ;
- Manque d’espace disponible dans les locaux ;
- Manque de temps ;
- Difficultés à identifier des solutions locales.
A l’issue de cette enquête, la CMA Grand Est a développé trois scénarios pour identifier les trajectoires possibles à la mise en œuvre du tri à la source des biodéchets dans les métiers de bouche. Dans chaque scénario, une déclinaison en opération collective avec une proposition de plan d‘actions est formulée pour permettre à tout acteur souhaitant accompagner les métiers de bouche de les intégrer dans sa stratégie territoriale.
L’ensemble de l’analyse des solutions de gestion des biodéchets pour les métiers de bouche, des coûts, des retours d’expérience et des scénarios sont à retrouver dans le rapport d’étude complet disponible sur simple demande à : mlaurent@cma-grandest.fr
En outre, un webinaire co-animé avec l’ADEME Grand Est, dans le cadre du programme Climaxion, s’est tenu sur le sujet.
Télécharger la synthèse de de l’étude
Grand Reims - Prévention et collecte séparée de biodéchets
3 Rue Eugène Desteuque
51100 REIMS
France
La collecte et le traitement des déchets ménagers et assimilés figurent parmi les compétences exercées par la Communauté urbaine du Grand Reims qui réunit 143 communes pour une population de près de 300 000 habitants.
Comme toutes les collectivités en charge du service public de prévention et de gestion des déchets, la Communauté urbaine du Grand Reims est soumise aux dispositions de la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire qui impose de mettre en oeuvre un dispositif de tri à la source des biodéchets d’ici au 31 décembre 2023.
Pour préparer cette échéance, la Communauté urbaine du Grand Reims a élaboré et adopté un plan d’actions d’évitement et de tri à la source des biodéchets.
Ce plan d’actions intègre 2 axes du Programme Local de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés défini par la collectivité dès 2019 :
- éviter la production de déchets verts et encourager la gestion de proximité des biodéchets ;
- lutter contre le gaspillage alimentaire.
Il intègre par ailleurs la mise en place d’une collecte des déchets alimentaires.
L’enjeu est important car bien qu’elle soit inférieure à la moyenne nationale, la part des biodéchets restant dans les ordures ménagères résiduelles est d’environ 19% sur le territoire de la collectivité (donnée issue d’une étude de 2015).
L’un des principaux objectifs de l’opération est de réduire ces biodéchets et de les retirer des ordures ménagères résiduelles pour les orienter vers une valorisation par compostage suivie d’un retour au sol.
La collectivité entend ainsi capitaliser son expérience et renforcer son engagement en faveur de l’économie circulaire.
Biodéchets des collectivités, du tri à la source au rendu au sol
Du 2 au 9 juin derniers, L’ASTEE Grand Est, la FNCCR et l’ADEME organisaient une série de trois webinaires à destination des collectivités du Grand Est afin de les sensibiliser à l’obligation de mise en œuvre du tri à la source des biodéchets alimentaires avant le 31 décembre 2023. Ils ont rassemblé entre 140 et 170 représentants de collectivités.
Le législateur encourage avant le 31 décembre 2023 les collectivités à offrir à ses usagers une solution de gestion de proximité (compostage domestique ou partagé) et/ou une solution de collecte pour trier et valoriser leurs biodéchets alimentaires.
C’est pour répondre aux nombreuses questions relatives à la mise en conformité vis-à-vis de cette obligation que l’ASTEE Grand Est, la FNCCR et l’ADEME ont conçu comme un ensemble, une série de visio-conférences à destination des collectivités. Trois webinaires étaient programmés qui ont rassemblé entre 140 et 170 représentants de collectivités du Grand Est.
1. Sens et enjeux pour les collectivités
Ce premier rendez-vous, animé par Chloé Mahé (ADEME), a permis de poser le contexte et les moyens d’accompagnement.
- Economie circulaire et déchets organiques : orientations nationales
- Panorama et planification régionale et déchets organiques
- L’approche économie circulaire territoriale
- Promouvoir la gestion de proximité des biodéchets
2. Le cadre réglementaire
Ce deuxième rendez-vous devait servir à appréhender l’aspect législatif. L’animation était confiée à Céline Godoy (FNCCR).
- Approche générale de l’usager à la collectivité
- La réglementation sanitaire concernant les biodéchets
- Réglementation actuelle et à venir du rendu au sol
- Vision de la pratique terrain
3. Exemples de réalisations en secteur rural et urbain
Pour illustrer la diversité des situations, Philippe Boucard (ASTEE Grand Est) a animé la présentation des retours d’expérience de collectivités du Grand Est sur leur territoire.
- Les restes alimentaires, de la collecte au rendu au sol
- Retour d’expérience d’une politique de gestion des biodéchets en milieu rural
- Mise en œuvre de la boucle locale des biodéchets en Alsace centrale
- Planification du déploiement dans une grande agglomération
Découvrir l’appel à projets Climaxion sur le tri
à la source des biodéchets ménagers et assimilés
Mise en place de la tarification incitative dans les Terres Touloises
Rue du Mémorial du Génie
54200 ECROUVES
France
Avant la tarification incitative, la collecte des ordures ménagères de la Communauté de Communes des Terres Touloises est assurée au porte à porte dans des bacs roulants loués. La fréquence de collecte est de C1 à C3 selon les secteurs. La collecte des recyclables s'effectue en apport volontaire avec des résultats faibles en comparaison à la moyenne nationale ; certains secteurs comme le centre-ville de Toul, ville centre, sont sous équipés ; en 1999, cette collectecte sélective s'effectue en quadri flux. La CCT dipose par ailleurs d'une unique déchèterie pour l'ensemble de son territoire d'où une fréquentation très élevée et des difficultés de gestion.
Dès 2009, le service se lance dans des actions d'optimisation : passage en C1 pour les communes pavillonnaires, collecte sélective en tri flux et création de nouveaux PAV avec remise de sacs de tri réutilisables, déchèterie intercommunautaire réservée aux particuliers, offrre de déchèterie professionnelle, plateformes d'accueil des déchets verts.
Les marchés de gestion des déchets arrivant à échéance en fin 2010, la CCT engage conjointement une étude d'optimisation et une étude de faisabilité de la TEOMI. La TEOMI sera intégrée dans les nouveaux marchés de collecte. Le choix a porté sur la TEOMI plutôt que sur la RI car le financement de la taxe permet de tenir indirectement compte de la richesse du foyer par le biais du revenu fiscal. Par ailleurs, la CCT a fait l'expérience de ka REOM, abandonnée en 2004, qui s'est soldée par un déficit de recettes de l'ordre de 500 000 euros sur un budget de près de 3 millions d'euros. En effet, si la RI s'applique directement au producteur de déchets selon les critères de composition du foyer d'où une plus forte responsabilisation, il est néanmoins très difficile de recouvrer les impayés, contrairement à la TEOMI.
La CCT a souhaité se lancer dans une expérimentation avec le soutien de l'ADEME.
Le kit de la tarification incitative
Le kit de la tarification incitative
La tarification incitative permet de maîtriser voire baisser le coût du service dans le cadre d’une démarche d’optimisation globale. Dans la majorité des cas, les collectivités constatent, dès la mise en œuvre de la TI, une forte évolution des tonnages.
Retrouvez l'ensemble des documents relatifs à la tarification incitative ci-dessous
Documents
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Le biodéchet, une ressource à valoriser ! A partir du 1er janvier 2024, chacun devra pouvoir trier ses biodéchets. Les collectivités ont un rôle à jouer pour accélérer cette habitude.
Le terme « biodéchets » regroupe les déchets verts et les déchets alimentaires. Les déchets verts sont principalement issus des activités de jardinage et ils sont souvent valorisés sur place en broyat ou compost, ou ils peuvent être apportés en déchetterie où ils seront transformés en compost.
Les enjeux des biodéchets aujourd’hui se situent autour de la valorisation des déchets alimentaires (épluchures et restes de repas) qui nécessitent un tri préalable pour être extrait de la poubelle d’ordures ménagères. Une étude récente de l’ADEME montre que 1/3 de nos poubelles grises d’ordures ménagères sont des biodéchets.
Les bénéfices environnementaux d’une meilleure gestion des biodéchets ont amené l’Europe et le France à établir une réglementation qui oblige les collectivités à proposer une solution de tri à la source de ces déchets à toute la population avant le 31/12/2023. C’est-à-dire qu’à partir du 1er janvier 2024, chaque Français, chez lui, au restaurant, à la cantine, devra et pourra s’habituer à ce nouveau geste de tri de ses biodéchets.
Bilan des retours d’expériences des collectivités
Ces biodéchets triés sont ensuite valorisés localement en compostage de proximité ou alors collectés (en porte à porte ou en point d’apport volontaire) puis valorisés par compostage industriel ou méthanisation. Le biogaz ainsi produit peut servir de carburant pour des bus de ville, pour chauffer des réseaux de chaleur urbains ou être injecté dans le réseau. Le compost créé, ainsi que les digestats issus de la méthanisation, retourne au sol comme amendement organique.

Les retours d’expériences des collectivités ayant mis en place une collecte séparée des biodéchets permet d’en dresser un bilan intéressant. Elle a un impact positif sur la baisse des tonnages d’OMR et elle a un effet d’entrainement sur les autres flux collectés séparément. Elle s’accompagne souvent d’une réflexion autour de l’optimisation du service de gestion existant (fréquence de collecte, type de matériel, information/communication aux usagers, …). Elle peut être complémentaire avec la mise en place d’une tarification incitative (réduction des déchets et maîtrise des coûts).
La collectivité doit aussi disposer d’indicateurs avant/après collecte séparée pour quantifier l’impact de cette nouvelle politique de gestion des déchets.
Dimensionner au mieux le service
Pour la gestion de proximité (compostage individuel ou partagé), l’enjeu est essentiellement de développer la participation qui approche 30% de la population d’un territoire desservi. Les coûts initiaux d’investissement sont moindres que pour la collecte séparée. Les moyens humains (guide et ma^tre composteur) ont un rôle de sensibilisation, animation, suivi et déploiement de nouveaux sites. Ils sont à pérenniser pour poursuivre et amplifier la dynamique.
Il est important de noter que chaque territoire est libre de définir l’organisation qui lui convient le mieux : la collecte séparée et la gestion de proximité pouvant être complémentaires et non exclusives. Dans tous les cas, il est nécessaire de faire une étude fine du territoire et du service déchet pour dimensionner au mieux le nouveau service proposé afin de limiter une hausse du coût de gestion des DMA.
Enfin, n’oublions pas que le meilleur déchet est celui qui n’existe pas ! Donc toutes les actions de prévention du gaspillage alimentaire ou de diminution de nos déchets sont à privilégier. D’ailleurs, certaines collectivités ont décidé d’encourager les changements de comportements en mettant en place une Tarification Incitative. L’ADEME a montré que les bénéfices de ce dispositif en termes de diminution du tonnage de déchets et de la maîtrise des coûts pour l’usager étaient très avantageux.
Dans le Grand Est, le Fonds Vert a permis de soutenir, en 2023, les collectivités dans la mise en place de démarches de tri à la source de biodéchets. Par ailleurs, les collectivités qui souhaitent améliorer leur organisation de service public de gestion des déchets (tarification incitative, optimisation de la gestion des DMA,…) peuvent également bénéficier de soutiens financiers dans le cadre du programme Climaxion, de l’ADEME et de la Région Grand Est.