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Les collectivités face à la nécessaire sobriété

Face à l’urgence énergétique et afin de réduire les consommations d’énergie, les collectivités doivent se mobiliser de manière durable dans des démarches de sobriété. De nombreux leviers existent.

Confrontées aux risques énergétiques de l’hiver prochain, les collectivités doivent s’approprier rapidement les principes de sobriété et les appliquer sur leur territoire. L’ADEME et la Région Grand Est, à travers le programme Climaxion, accompagnent les collectivités du Grand Est pour les aider à passer à l’action ou prolonger les démarches déjà engagées.

Eclairage

  • Eteindre l’éclairage intérieur des bâtiments la nuit, le week-end et lors des périodes de fermeture. Améliorer son efficacité en déployant des LED ou des éclairages basse consommation ainsi qu’une gestion en fonction de la présence
  • Réduire l’éclairage extérieur, voire l’éteindre. Améliorer l’efficacité en déployant des ampoules basse consommation

En savoir plus sur l’éclairage performant

 

Optimiser le service public de gestion des déchets (pour les collectivités ayant la compétence)

  • Mettre en place une tarification incitative et des actions de prévention pour réduire les quantités de déchets à gérer.
  • Envisager une réduction des fréquences de collecte en lien avec les taux de présentation des contenants et les possibilités d’impacts sur les quantités que cela peut avoir.
  • Faire évoluer la motorisation des bennes d’enlèvement des ordures ménagères.
  • Le cas échéant, étudier la pertinence de passer par un quai de transit/transport, et la motorisation des camions.

En savoir plus sur la tarification incitative

 

Optimiser le parc roulant de la collectivité

  • Optimiser les déplacements en favorisant la visio-conférence, utiliser les transports en commun ou les modes actifs, en se concertant avec les collègues pour covoiturer
  • Si la voiture est indispensable, favoriser les gestes d’éco conduite
  • Réaliser l’entretien des véhicules pour une meilleure carburation
  • Sur du plus long terme, réaliser un diagnostic sur l’utilisation de la flotte de véhicules peut permettre d’optimiser son parc et de prévoir l’évolution des motorisations pour une utilisation plus rationnelle de l’énergie.

Numérique et éco-responsabilité au bureau

  • Réduire la consommation des appareils informatiques : paramétrer la veille des ordinateurs, éteindre complétement les écrans la nuit, préférer les ordinateurs portables qui consomment 50 à 80% de moins que les postes fixes, limiter le nombre d’imprimantes en privilégiant des appareils multifonctions moins nombreux.
  • Sensibiliser à la maîtrise de l’usage du courrier électronique : éviter d’envoyer des pièces jointes trop lourdes, limiter le nombre de destinataires, éviter de trop stocker de messages, trier et nettoyer régulièrement sa boîte de messagerie. Mettre en place une gestion optimisée du fonctionnement des serveurs informatiques.

En savoir sur les éco-gestes dans le milieu professionnel

 

Chauffage/Climatisation

  • Adapter la température moyenne de chauffage en vérifiant la bonne programmation des intermittences des équipements et celle des niveaux de température ambiante. L’hiver, 19°C pour les pièces occupées ; 16°C hors période d’occupation ; 8°C si les lieux sont inoccupés plus de deux jours.
  • Faire entretenir sa pompe à chaleur ou sa climatisation réversible, en plus de l’inspection quinquennale obligatoire. Faire vérifier le bon fonctionnement général des systèmes de chauffage, notamment le bon réglage des pompes de circulation pour le chauffage à eau chaude.

En savoir plus sur les pompes à chaleur

 

Le dispositif « Conseiller en énergie partagé »

Ce dispositif vise les actions de rénovation des bâtiments des collectivités ainsi que l’éclairage public. Il propose un soutien à l’ingénierie territoriale pour les petites communes (moins de 10 000 habitants) via des Conseillers en Energie Partagé (CEP) chargés d’identifier des actions immédiates avec peu d’investissements et des actions à engager à moyen terme.

En savoir plus les conseillers en énergie partagé

 

Devenir un territoire durable

Pour cela, plusieurs actions sont possibles

 

Energies renouvelables : comment s’impliquer en tant que collectivité ?

Autres contenus

La concertation : clé de réussite d'une unité de méthanisation

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A Val-de-Briey, en Lorraine, un collectif de 5 exploitations agricoles a créé une société commerciale, Valbioénergie, pour réaliser une unité de méthanisation. Alimentée par des intrants de ces exploitations agricoles, le digestat produit permet de fertiliser les champs, mais aussi a permis à 2 exploitations de basculer vers une agriculture bio. En outre, le biogaz produit alimente le réseau de la commune et permet de couvrir la consommation annuelle de 1200 foyers !

Observation régionale de la méthanisation en région Grand Est - données 2022

Méthanisation en région Grand Est

Observation régionale de la méthanisation en région Grand Est - données 2022

Retour d'expérience
ADEME

Avec plus de 200 installations de méthanisation en fonctionnement en 2020, la région Grand Est est la région qui présente le plus grand nombre d’installations en France. Afin de mieux connaitre les unités de méthanisation sur son territoire, l’ADEME Grand Est a mis en œuvre un programme d’observation de la méthanisation en Grand Est.

Ce travail a permis de dresser un panorama des installations de méthanisation existantes en région Grand Est en s’appuyant sur des enquêtes individuelles auprès des exploitants. L’ADEME Grand Est, la Région Grand Est ainsi que la DREAL ont travaillé de manière collaborative en s’appuyant sur le prestataire S3d Ingénierie pour mener à bien cette mission d’observation.

N.B. : données datant de 2022

 

 

Bois énergie, un atout pour le climat - faites le bon choix pour l'air !

Bois énergie, un atout pour le climat

Bois énergie, un atout pour le climat - faites le bon choix pour l'air !

Fiche conseil

Le bois-énergie représente la principale énergie renouvelable en France. Cette situation apparemment satisfaisante cache une réalité plus diverse : la majorité des appareils en fonctionnement, souvent anciens, présente une efficacité énergétique faible et des niveaux d’émissions atmosphériques élevés (foyers ouverts, poêles/inserts fermés anciens).

Sommaire

  • Le bois bien placé face aux autres combustibles
  • Oui aux économies d'énergie et aux appareils modernes !
  • Non à l'effet de serre
  • Les différents types de combustibles bois
  • Les équivalents énergétiques
  • Les différents types de matériels de chauffage au bois
  • Les chaudières collectives au bois
  • Focus sur la réglementation

Les Français plébiscitent les énergies renouvelables !

Français et EnR

Qualit’EnR a dévoilé, récemment, la 10e édition de son baromètre “les Français et les EnR”. L’image des énergies renouvelables est toujours très bonne au sein de la population française !

 

Année après année, les Français aiment les énergies renouvelables. C’est ce qui ressort du 10e baromètre “Les Français et les EnR” établi par Qualit’EnR avec l’institut OpinionWay. Pour 9 Français sur 10, les énergies renouvelables sont perçues comme respectueuses de l’environnement.

96% des Français estiment qu’il faut encourager les filières EnR et pour autant d’entre eux, la confiance dans les technologies de production d’EnR est très bonne. La proportion de ménages disposant d’un équipement de ce type au domicile augmente (44%, + 3 points par rapport à 2019), mais cette part n’est pas (encore) majoritaire. Un tiers des personnes interrogées envisagent toutefois d’acheter des équipements utilisant les EnR prochainement (+ 7 points par rapport à 2019).

 

 

Energies renouvelables en France : chiffres-clés 2021

Energies renouvelables 2021

Le Ministère de la Transition a publié un rapport statistique sur les énergies renouvelables en France en 2021. La consommation et la production d’EnR, leur place dans l’économie française, les filières, et la place de la France en Europe et dans le monde font partie de l’étude.

 

Qu’elles prennent la forme de carburants végétaux, du rayonnement solaire, de la géothermie, de la chaleur du bois, de l’eau ou du vent, les énergies renouvelables constituent un enjeu majeur dans la transition écologique. D’ambitieux objectifs ont été fixés pour le développement des énergies renouvelables à horizon 2030.

Cette étude dévoilée par le Ministère de la Transition Ecologique confirme le poids de plus en plus important des énergies renouvelables sur le territoire français. En croissance régulière depuis plusieurs années, les EnR représentaient, en France en 2020, 13,1% de la consommation d’énergie primaire et 19,1% de la consommation finale brute d’énergie. L’essor des biocarburants, des pompes à chaleur et de la filière éolienne explique, en partie, ces chiffres. Le Grand Est figure sur le podium des régions en termes de production d’électricité renouvelable.

68 000 emplois liés aux EnR

Leur poids dans l’économie française ne cesse de croître. Les acteurs économiques avaient investi, en 2018, près de 8,6 milliards € dans les énergies renouvelables, et 68 000 emplois en équivalent temps plein y étaient liés. Dans cette même logique, les filières se développent : éolien, solaire, géothermie, biocarburants, hydraulique renouvelable, etc… En Grand Est, l’éolien et le biogaz sont particulièrement présents.

Malgré ces efforts et ce développement, la France n’est qu’en 17e position parmi les 27 pays de l’UE en termes de consommation finale brute d’énergie produite à partir de sources renouvelables. Toutefois, en niveau absolu de production, la France est deuxième pour la biomasse solide, l’hydroélectricité, les biocarburants, les déchets renouvelables et la géothermie.

Cette étude est éditée par le Service des Données et Etudes Statistiques (SDES) à partir de chiffres arrêtés en avril 2021.

Consulter l’intégralité de l’étude

Panorama des EnR en Grand Est

 

Les leviers des collectivités pour développer les énergies renouvelables

Le 15 décembre dernier a eu lieu un webinaire sur les outils mobilisables par les collectivités pour développer les énergies renouvelables.

En effet, les collectivités sont des acteurs incontournables dans le développement des énergies renouvelables. Elles disposent de foncier, de toitures, de capacités d’investissement, délivrent des autorisations administratives...

Pour une collectivité, différents moyens existent pour s’impliquer dans le développement de projets EnR : mise en concurrence du foncier, co-développement en partenariat avec un développeur privé, appui aux citoyens pour développer des sociétés citoyennes d’investissement dans les énergies renouvelables ou encore investissement direct dans les projets.

Voici le déroulé des différentes interventions du webinaire :

  • Ouverture - Mme Willer, vice-présidente de la Région Grand-Est (0-5’)
  • Contexte et cadre général pour les énergies renouvelables par Coline Lemaignan, Alter Alsace Énergie (5’-19’)
  • Les différentes implications possibles pour une collectivité :
    • Mise en concurrence de développeurs – Olivier Heyob, Pays Terres de Lorraine (19’-34’)
    • Participer au projet en co-développement - M. Gérig, Communauté de Communes de la Vallée de Kaysersberg (34’- 1 :02)
    • Favoriser l'émergence d'un projet citoyen - M. Scheer, Energies Citoyennes du Pays Rhin-Brisach (1 :02 - 1 :23)
    • Développer le projet en interne - M. Claudepierre, Commune d'Orbey (1 :23)
  • Retombées économiques locales des énergies renouvelables

ACCÉDEZ AU WEBINAIRE

Il vous sera probablement nécessaire de renseigner vos coordonnées e-mail, ne vous inquiétez pas.

LES SUPPORTS DE PRÉSENTATION

Les collectivités sont des acteurs incontournables de la transition énergétique et du développement des énergies renouvelables. Plusieurs leviers existent pour engager son territoire dans cette démarche.

En 2050, le SRADDET de la Région Grand Est fixe l’objectif de couverture totale de l’équivalent annuel  de la consommation d’énergie du territoire par la production d’énergies renouvelables. L’ambition est affichée et pour y parvenir, les collectivités ont un rôle majeur à jouer. Leurs activités sont directement responsables de 15% des émissions de gaz à effet de serre territoriales. Si on intègre les effets indirects liés à l’urbanisme et l’habitat, les collectivités peuvent agir sur près de 50% des émissions de GES territoriales !

La Région Grand Est et l’ADEME, à travers le programme Climaxion, ont listé les différentes implications possibles des collectivités dans le développement des EnR. Un guide intitulé « Participer au développement des énergies renouvelables » répertorie quelques réalisations régionales d’installations EnR ainsi que les aides et accompagnement disponibles.

Que ce soit pour des projets de méthanisation, de solaire-thermique, de photovoltaïque, de géothermie, de bois-énergie, de parc d’éoliennes, il existe, dans le Grand Est, de nombreux exemples inspirants et permettant d’éviter certains écueils. Ce guide identifie également les réseaux vers lesquels se rapprocher pour engager encore plus la réflexion, comme le réseau des GEnERATEURS ou encore le réseau GECLER.

Ce document aborde également les potentielles retombées économiques liées aux projets d’énergies renouvelables. A travers l’IFER (Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseau), les unités de production renouvelable représentent une rentrée fiscale non négligeable.

 

CONSULTER LE GUIDE « PARTICIPER AU DEVELOPPEMENT LOCAL D’ENERGIES RENOUVELABLES »

Les leviers des collectivités pour développer les énergies renouvelables

Le 15 décembre dernier a eu lieu un webinaire sur les outils mobilisables par les collectivités pour développer les énergies renouvelables.

En effet, les collectivités sont des acteurs incontournables dans le développement des énergies renouvelables. Elles disposent de foncier, de toitures, de capacités d’investissement, délivrent des autorisations administratives...

Pour une collectivité, différents moyens existent pour s’impliquer dans le développement de projets EnR : mise en concurrence du foncier, co-développement en partenariat avec un développeur privé, appui aux citoyens pour développer des sociétés citoyennes d’investissement dans les énergies renouvelables ou encore investissement direct dans les projets.

Voici le déroulé des différentes interventions du webinaire :

  • Ouverture - Mme Willer, vice-présidente de la Région Grand-Est (0-5’)
  • Contexte et cadre général pour les énergies renouvelables par Coline Lemaignan, Alter Alsace Énergie (5’-19’)
  • Les différentes implications possibles pour une collectivité :
    • Mise en concurrence de développeurs – Olivier Heyob, Pays Terres de Lorraine (19’-34’)
    • Participer au projet en co-développement - M. Gérig, Communauté de Communes de la Vallée de Kaysersberg (34’- 1 :02)
    • Favoriser l'émergence d'un projet citoyen - M. Scheer, Energies Citoyennes du Pays Rhin-Brisach (1 :02 - 1 :23)
    • Développer le projet en interne - M. Claudepierre, Commune d'Orbey (1 :23)
  • Retombées économiques locales des énergies renouvelables

ACCÉDEZ AU WEBINAIRE

Il vous sera probablement nécessaire de renseigner vos coordonnées e-mail, ne vous inquiétez pas.

LES SUPPORTS DE PRÉSENTATION

Sous l’égide du Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et de la Ministre de la Transition énergétique, l’ADEME lance un réseau unique d’élus référents Transition Ecologique et Energétique dans chaque commune, chaque intercommunalité de France et à l’échelle de chaque région. Son objectif : former les élus, les accompagner, et leur apporter des outils pour agir efficacement sur leur territoire.

Alors que les conséquences du changement climatique se font de plus en plus prégnantes, l’enjeu est de mobiliser la société dans son ensemble. A ce titre, les élus locaux jouent un rôle de premier plan. Pour autant, la transition écologique et énergétique est un sujet complexe et technique. Il est donc nécessaire de pouvoir accompagner ces élus en leur apportant des clés de compréhension et de décryptage, mais aussi des moyens pour agir.

C’est l’objectif de ce réseau unique « Elus pour agir » qui rassemble des élus référents en matière de transition écologique et énergétique. Ce réseau vise à rassembler des élus locaux souhaitant se former aux enjeux de la transition dans chaque Commune, Intercommunalité et Région. Le réseau sera animé par les conseillers de l’ADEME.

Les raisons d’être du réseau « Elus pour agir » :

  • Aider les élus à mieux appréhender les enjeux de la transition écologique et énergétique, quel que soit leur niveau de maîtrise du sujet. Un parcours pour décrypter les enjeux et mieux connaitre les fondamentaux, les acteurs en place, les aides et les bonnes pratiques sera mis en place.
  • Proposer des actions concrètes pour chaque commune, dans différents domaines d’intervention dont le développement des projets énergies renouvelables, la rénovation performante des bâtiments publics, la sobriété, l’économie circulaire, la gestion des déchets, la décarbonation des PME… L’ADEME soutiendra et accompagnera les projets grâce à tous les dispositifs et les aides dont elle dispose et notamment les aides du Fonds Chaleur sur la production de chaleur renouvelable et du Fonds vert sur les biodéchets et la reconversion des friches.
  • Faire bénéficier les membres du réseau des enseignements et des pratiques des meilleurs experts nationaux de l’ADEME grâce à des conférences de haut niveau, avec un souci permanent de rechercher systématiquement l’adaptation des approches et outils aux besoins du territoire.
  • Favoriser le partage des bonnes pratiques et des retours d’expériences entre élus.

L’adhésion à ce réseau « Elus pour agir » est gratuite et volontaire. Il suffit d’informer le Maire/Président afin d’être désigné comme l’un des référents de son territoire au sein du réseau. Les membres s’engagent à consacrer au réseau une journée par an et 2 heures pour les 3 mois, en visio-conférence.

Pour rejoindre le réseau « Elus pour agir », une plateforme d’inscription est ouverte → cliquez ici