Quels leviers pour la mise en place d'une chaufferie biomasse ?
3'30
La commune de Rombas (57) a installé une chaufferie biomasse pour réduire ses factures énergétiques et sa dépendance au gaz. Ce sont 24 bâtiments communaux qui sont connectés à ce réseau de chaleur alimenté par des résidus de forêt. Un projet d'énergies renouvelables parfaitement accepté par la population et qui a permis de répondre aux enjeux environnementaux et économiques auxquels est confrontée la commune.
La chaufferie biomasse à condensation du réseau de chaleur de la ville de Saint-Dizier (52)
Place Aristide-Briand
52115 SAINT DIZIER
France
La ville de Saint-Dizier a confié en 2013 son service public de production, de transport et de distribution de chaleur à Engie Cofely. Dans un contexte de raréfaction des ressources fossiles, d’augmentation des prix de l’énergie et dans un souci de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la ville de Saint-Dizier et Engie Cofely ont souhaité contribuer à la préservation de l'environnement en favorisant les énergies renouvelables et de récupération (EnR&R).
La solution proposée par Engie Cofely et retenue par la ville de Saint-Dizier comprend la construction d’une chaufferie biomasse à condensation ainsi que l’extension du réseau. A l’issue des travaux, le réseau de chaleur de la ville de Saint-Dizier alimente ainsi l’ensemble du quartier du Vert Bois ainsi que plusieurs extensions : le collège Anne Franck, le centre hospitalier Geneviève De Gaulle, les résidences Mélèzes, Eglantines et Parc Sainte- Marie, le centre nautique et le lycée Saint-Exupéry.
Cette solution s’inscrit pleinement dans le cadre du soutien à la filière bois- énergie plébiscitée par la région Grand-Est.
Le réseau de distribution, long de près de 17 km, dessert 81 sous-stations et est principalement alimenté par une chaufferie biomasse fournissant 72% des besoins en énergie thermique. La chaufferie gaz déjà située dans le quartier Vert Bois a été conservée afin de réaliser les appoints et le secours.
Fort des opportunités de subventions d’investissements du Fonds chaleur administrées par l’ADEME et du fonds d’aide à l’investissement GIP Haute- Marne, les usagers bénéficient désormais d’un prix de chaleur compétitif et stable, grâce également aux dispositions fiscales en matière d’énergies renouvelables et de récupération (EnR&R).
Développement d'un réseau de chaleur fatale (67)
2-10 Rue du Bassin du Commerce
67000 STRASBOURG
France
Création d’un réseau de chaleur fatale à l’interface entre une zone-industrialo portuaire et ville.
La chaleur fatale est définie comme une énergie thermique produite lors d’un procédé et qui n’est pas exploitée. Plus précisément la chaleur produite par ces procédés industriels de production ou de transformation constitue une ressource énergétique de très grand intérêt pour les territoires. Comme le souligne l’ADEME, la récupération et la valorisation de chaleur fatale constitue aujourd’hui le premier gisement de chaleur renouvelable en France.
Avec ce constat, un potentiel de chaleur fatale (ou chaleur de récupération) a été identifié sur le Port Autonome de Strasbourg en 2013. Celui-ci a été mis en avant dans le cadre du lancement de la démarche CLES animé par Initiatives Durables et avec l’appui du cabinet SOFIES. Au terme d’un travail partenarial entre institutionnels, industriels et énergéticiens cette synergie franchit une étape et devient opérationnelle en 2020.
Récupération de la chaleur fatale chez Kimberly-Clark
L'usine de Kimberly-Clark à Villey Saint-Etienne a initié un projet pour la transformation de l'empreinte environnementale du site et l'efficacité énergétique des équipements. L'un des points clés de ce projet est la récupération de la chaleur fatale.
Etude énergétique territoriale
Etude énergétique territoriale
Avec la publication de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie en avril 2020, l’Etat a défini des objectifs de développement ambitieux des projets d’énergie renouvelable sur le territoire français. La France continentale a atteint 23% d’énergie renouvelable dans la couverture de ses consommations électriques en 2019 avec un objectif d’atteindre 40% à horizon 2030 avant d’aboutir à la neutralité carbone en 2050.
Les collectivités territoriales sont en première ligne pour l’atteinte de ces objectifs en matière de déploiement des énergies renouvelables et de lutte contre le réchauffement climatique.
C’est pourquoi l’ADEME a mis en place, en partenariat avec la Région, le programme Climaxion, qui se décline en 4 volets opérationnels pour l’atteinte de ces objectifs, avec quatre dispositifs d’aides, à destination, respectivement :
- Des entreprises
- Des copropriétés
- Des bailleurs
- Des collectivités
Dans le cadre de ce dernier dispositif, le programme Climaxion prévoit un ensemble de soutiens incluant des aides pour les études ainsi que pour les investissements en énergies renouvelables pour les collectivités et les entreprises. Cependant, nombreuses sont les collectivités qui, faute de capacités d’ingénierie ou d’existence d’un plan suffisamment précis de déploiement des énergies renouvelables à l’échelle supra-communale, connaissent peu leur gisement disponible. Cette connaissance est pourtant un préalable indispensable à l’émergence de projets sur le territoire, c’est pourquoi le programme Climaxion a choisi de soutenir les démarches d’étude de potentiel en énergies renouvelables ou de récupération (EnRR), appelée ici Etude Energétique Territoriale.
Cette étude doit se construire dans un souci de complémentarité avec les études existantes (SRADDET, PCAET…) et n’a pas vocation à s’y substituer ou à être utilisée pour répondre aux besoins de diagnostic s’inscrivant dans un schéma réglementaire.
Ce présent guide reprend les principaux éléments ayant trait à la typologie de l’étude, à ses conditions d’éligibilité ainsi qu’aux différents attendus dans sa réalisation. Ce guide n’a pas vocation à se substituer au cahier des charges des outils de planification énergétique réglementaires.
Documents
Liens complémentaires
Thématiques
Energies renouvelables et de récupération : le Grand Est maintient le cap
Energies renouvelables en France : chiffres-clés 2021
Le Ministère de la Transition a publié un rapport statistique sur les énergies renouvelables en France en 2021. La consommation et la production d’EnR, leur place dans l’économie française, les filières, et la place de la France en Europe et dans le monde font partie de l’étude.
Qu’elles prennent la forme de carburants végétaux, du rayonnement solaire, de la géothermie, de la chaleur du bois, de l’eau ou du vent, les énergies renouvelables constituent un enjeu majeur dans la transition écologique. D’ambitieux objectifs ont été fixés pour le développement des énergies renouvelables à horizon 2030.
Cette étude dévoilée par le Ministère de la Transition Ecologique confirme le poids de plus en plus important des énergies renouvelables sur le territoire français. En croissance régulière depuis plusieurs années, les EnR représentaient, en France en 2020, 13,1% de la consommation d’énergie primaire et 19,1% de la consommation finale brute d’énergie. L’essor des biocarburants, des pompes à chaleur et de la filière éolienne explique, en partie, ces chiffres. Le Grand Est figure sur le podium des régions en termes de production d’électricité renouvelable.
68 000 emplois liés aux EnR
Leur poids dans l’économie française ne cesse de croître. Les acteurs économiques avaient investi, en 2018, près de 8,6 milliards € dans les énergies renouvelables, et 68 000 emplois en équivalent temps plein y étaient liés. Dans cette même logique, les filières se développent : éolien, solaire, géothermie, biocarburants, hydraulique renouvelable, etc… En Grand Est, l’éolien et le biogaz sont particulièrement présents.
Malgré ces efforts et ce développement, la France n’est qu’en 17e position parmi les 27 pays de l’UE en termes de consommation finale brute d’énergie produite à partir de sources renouvelables. Toutefois, en niveau absolu de production, la France est deuxième pour la biomasse solide, l’hydroélectricité, les biocarburants, les déchets renouvelables et la géothermie.
Cette étude est éditée par le Service des Données et Etudes Statistiques (SDES) à partir de chiffres arrêtés en avril 2021.
Consulter l’intégralité de l’étude
Les leviers des collectivités pour développer les énergies renouvelables
Le 15 décembre dernier a eu lieu un webinaire sur les outils mobilisables par les collectivités pour développer les énergies renouvelables.
En effet, les collectivités sont des acteurs incontournables dans le développement des énergies renouvelables. Elles disposent de foncier, de toitures, de capacités d’investissement, délivrent des autorisations administratives...
Pour une collectivité, différents moyens existent pour s’impliquer dans le développement de projets EnR : mise en concurrence du foncier, co-développement en partenariat avec un développeur privé, appui aux citoyens pour développer des sociétés citoyennes d’investissement dans les énergies renouvelables ou encore investissement direct dans les projets.
Voici le déroulé des différentes interventions du webinaire :
- Ouverture - Mme Willer, vice-présidente de la Région Grand-Est (0-5’)
- Contexte et cadre général pour les énergies renouvelables par Coline Lemaignan, Alter Alsace Énergie (5’-19’)
-
Les différentes implications possibles pour une collectivité :
- Mise en concurrence de développeurs – Olivier Heyob, Pays Terres de Lorraine (19’-34’)
- Participer au projet en co-développement - M. Gérig, Communauté de Communes de la Vallée de Kaysersberg (34’- 1 :02)
- Favoriser l'émergence d'un projet citoyen - M. Scheer, Energies Citoyennes du Pays Rhin-Brisach (1 :02 - 1 :23)
- Développer le projet en interne - M. Claudepierre, Commune d'Orbey (1 :23)
- Retombées économiques locales des énergies renouvelables
Il vous sera probablement nécessaire de renseigner vos coordonnées e-mail, ne vous inquiétez pas.
Les énergies renouvelables et de récupération au centre de l’attention
Le 13 octobre, la CCI Grand Est, avec le soutien de la Région Grand Est et de l’ADEME, dans le cadre du programme Climaxion, organisait un webinaire pour dresser un panel large des énergies renouvelables et de récupération (EnR&R) dans le Grand Est. Un événement qui a rassemblé plus de 200 professionnels !
En France, l’industrie est l’un des plus gros consommateurs d’énergie. Depuis quelques années maintenant, les industriels se penchent sur la question et tentent d’être plus performants en termes d’efficacité énergétique. A ce titre, les énergies renouvelables et de récupération (EnR&R) représentent une opportunité pour ce secteur.
Afin de présenter les technologies innovantes et quelques initiatives réalisées dans le Grand Est, et de partager quelques pistes de réflexion aux industriels, la CCI Grand Est organisait un webinaire pour son événement « Energie Meeting Grand Est ». Au programme, des professionnels qui ont exposé leurs engagements et les bénéfices obtenus par la démarche entreprise. Durant deux heures, les intervenants ont présenté les technologies d’énergie ou de production à partir de ressources renouvelables.
7 thématiques ont été traitées au cours de ce webinaire :
- « L’impact du changement climatique », par Amandine Amat (Clim Ability)
- « La chaleur fatale », par Lucille Payer (Allice)
- « Techniques et nouvelles technologies des panneaux photovoltaïque », par Richard Loyen (Enerplan)
- « Intégration des énergies renouvelables et de récupération dans l’industrie », par Sylvain Nony (Enea consulting)
- « Les aides financières possibles pour le solaire photovoltaïque », par Gautier Perrin (Région Grand Est)
- « Les aides financières possibles pour la chaleur fatale », par Christophe Barel (ADEME)
- « Retours d’expériences de 3 entreprises du Grand Est »
Soutien à la concertation et à l’accompagnement des projets d’énergies renouvelables
Soutien à la concertation et à l’accompagnement des projets d’énergies renouvelables
Objectifs
- Substituer des énergies fossiles,
- Réduire les émissions de gaz à effet de serre,
- Soutenir la production d’énergie renouvelable,
- Améliorer la qualité de l’air,
- Créer de l’activité économique,
- Améliorer l'acceptatibilité locale des projets,
- Permettre aux citoyens de s'approprier la production d'énergie
Documents
Liens complémentaires
Thématiques
La 6e édition du Panorama des Energies Renouvelables et de Récupération du Grand Est a été dévoilé récemment. Elaboré par la DREAL, avec l'ADEME et la Région Grand Est, ce document montre que la production d’énergie renouvelable et de récupération dans la région suit la tendance initiée ces dernières années. La progression vers les objectifs du SRADDET est bien engagée.
Si en région Grand Est, la production d’électricité renouvelable reste stable par rapport à 2019, à hauteur de 44 TWh, toutes les énergies renouvelables représentent, à elles seules, 28,4% de la consommation régionale d’énergie.
Le Panorama des Energies Renouvelables et de Récupération élaboré par la DREAL Grand Est, en partenariat avec la Région Grand Est et l’ADEME, permet de constater que le Grand Est est un bon élève dans la discipline des énergies renouvelables. Deuxième région française pour l’éolien, derrière les Hauts-de-France, la production de la filière est passée, en 2020, pour la première fois devant celle de la filière hydroélectrique. De plus, la région est la première région pour la méthanisation, que ce soit en termes de puissance, de production ou d’injection de biogaz. Autre chiffre notable issu de ce Panorama, la hausse importante de la valorisation des déchets (+ 38,5%).
Les énergies renouvelables sont de plus en plus présentes dans le Grand Est. Elles s’imposent sur l’ensemble du territoire et sont même plébiscitées par les citoyens lorsque les projets sont bien concertés. En 2020, 40,4% de la consommation d’électricité provenait d’une production d’énergie électrique renouvelable ! Par rapport aux objectifs fixés par le SRADDET d’ici 2030, certaines filières sont à la traine (photovoltaïque, géothermie profonde, solaire thermique, entre autres), quand d’autres font figure de locomotives (le bois énergie représente, par exemple, 36% du total des énergies renouvelables et est l’EnR privilégiée en Grand Est). De manière globale, la tendance est à la hausse. Depuis 2015, la production d’énergie renouvelable dans le Grand Est a augmenté de près de 13% (39 000 GWh en 2015 contre 44 000 GWh en 2020).
Ce Panorama des Energies Renouvelables et de Récupération de la DREAL Grand Est est un document précieux permettant de constater les efforts réalisés sur le territoire mais aussi les axes de progression.
Consulter le Panorama des Energies Renouvelables et de Récupération 2021
Depuis 2009, le Fonds Chaleur, géré par l’ADEME, accélère les projets de chaleur renouvelable. En 2022, 908 installations ont bénéficié de l’accompagnement de ce Fonds Chaleur. Pour 2023, l’ambition est de soutenir encore plus de projets.
Pour atteindre l’objectif de la France de porter la part des énergies renouvelables à 33% de la consommation finale brute d’énergie d’ici 2030, la production de chaleur renouvelable a un rôle majeur à jouer. La chaleur représente, en effet, près de 50% de la consommation d’énergie en France, et moins de ¼ est actuellement produite à partir d’énergies renouvelables.
Créé en 2009 et géré par l’ADEME, le Fonds Chaleur a permis le déploiement massif des installations de production de chaleur renouvelable sur le territoire français. Ces aides soutiennent les réseaux de distribution et les installations de production de chaleur et de froid renouvelables et de récupération, afin d’alimenter habitats collectifs, collectivités, et entreprises. Pour 2023, le budget est renouvelé à 520 M€. Le déploiement des projets aidés par le Fonds Chaleur concourt à la décarbonation de l’économie et à l’indépendance énergétique du pays, en se substituant majoritairement à du gaz naturel, mais aussi au fioul et au charbon.
908 installations aidées en 2022
Le nombre d’installations aidées par le Fonds Chaleur a fortement augmenté en 2022 avec 908 installations (contre 559 en 2021). Cette hausse s'explique en grande partie par la montée en puissance des Contrats Chaleur Renouvelable, permettant l’accompagnement de nombreux projets de petite taille (principalement à la biomasse). A titre d’exemple, dans le Grand Est, l’entreprise Lorraine Pellets a pu bénéficier de l’accompagnement du Fonds Chaleur. Ce sont 69M€ du Fonds Chaleur qui ont été engagés par l’ADEME Grand Est en 2022 (55M€ sur les réseaux de chaleur, 9M€ sur la biomasse, 3M€ sur la récupération de chaleur fatale, et 2M€ sur la géothermie, le solaire, etc…). En outre, les appels à projets nationaux, notamment le BCIAT, a permis à 7 entreprises du Grand Est d’être lauréats pour plus de 30M€ d’aides.
En début d’année 2023, l’Etat, l’ADEME et la Région Grand Est ont signé la toute première « Convention de Transition Ecologique » de France permettant la délégation à la Région Grand Est d’une partie du Fonds Chaleur dont dispose l’ADEME. Ce sont, au total, 24M€ qui sont confiés à la Région Grand Est sur trois ans pour le financement de projets, de diagnostics, d’aides aux investissements relevant de la chaleur renouvelable.
764 000 tCO2 évitées par an
Le Fonds Chaleur est très majoritairement utilisé pour subventionner les investissements et dans une moindre mesure les études, la formation ou la communication. Les projets ayant bénéficié des aides à l’investissement du Fonds Chaleur 2022 permettront de produire 3,68 TWh/an de chaleur renouvelable et de récupération additionnelle. C’est la biomasse énergie qui contribue le plus à cette production de chaleur EnR&R (50 %), suivie par la récupération de chaleur fatale (24 %), puis par le biométhane (14 %). Les émissions évitées par ces nouvelles installations s’élèvent à environ 764 000 tCO2 évitées par an.
Pour accélérer les projets soutenus par ce Fonds Chaleur, plusieurs évolutions des conditions d’éligibilité ont été mises en place en 2022 et début 2023, en particulier :
- Hausse des plafonds d’éligibilité des aides au forfait et hausse de 15 à 25 % des montants des aides forfaitaires
- Simplification de certains critères d’éligibilité relatifs à la géothermie et au solaire thermique
- Ouverture au renouvellement des chaufferies biomasse sous certaines conditions
- Ouverture à une aide au froid renouvelable (froid actif) issu des PAC géothermiques
- Ouverture à la récupération de chaleur fatale avec valorisation sous forme de chaleur en interne sur un même procédé (actuellement limité en interne à un autre procédé unitaire)
- Eligibilité des coûts liés aux changements de vecteur énergétique (remplacement de la vapeur par une boucle d’eau chaude) permettant la récupération et la valorisation de chaleur fatale
- Ouverture aux pompes à chaleur air-eau collectives sous condition de respect d’un ordre de priorité (réseaux, PAC géothermiques, PAC aérothermiques).
Il est important de prioriser le recours aux énergies renouvelables en privilégiant la récupération de chaleur fatale, la géothermie et le solaire thermique avant de se tourner vers la biomasse.
En outre, forte du succès de sa première édition, avec 160 dossiers déposés, l’ADEME vient de relancer l’appel à projets « Une ville, un réseau » visant à subventionner les études pour de nouveaux réseaux de chaleur et de froid dans les collectivités de moins de 50 000 habitants, ouvert jusqu’au 15 septembre 2023.