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Motorisation à faibles émissions : Sarreguemines souhaite embarquer les entreprises

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Quels leviers activer pour un plan mobilité durable

3'17

Vice-Présidente de la Communauté de Communes du Bassin de Pompey (54), Odile Begorre-Maire partage son expérience suite à la mise en place d'un plan de mobilité durable sur son territoire. En concertation avec les citoyens et les acteurs professionnels, ce plan permet de s'engager concrètement dans la transition écologique.

La mobilité durable avec « Recharge Intelligente Grand Est »

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Mobilité durable : quelles bonnes idées ?

Transport doux à Reims

La mobilité durable consiste à assurer les déplacements des personnes tout en diminuant l’impact sur l’environnement des modes de transport utilisés.

Sur les 7 millions de Français qui rencontrent des difficultés dans leurs déplacements quotidiens se trouve une majorité de jeunes, de personnes âgées et des personnes habitant dans les zones rurales.

Ainsi, 32% des ménages des grandes agglomérations disent être contraints d’utiliser leur voiture pour se déplacer tous les jours et 83% dans les communes rurales isolées, selon le troisième Observatoire des mobilités émergentes publié en novembre 2018.  Aujourd’hui, une palette de projets se développe sur les territoires. Chacun peut contribuer à son niveau : particulier, entreprise et collectivité.

Les particuliers

Si l’augmentation du prix des carburants incite de nombreux Français à moins utiliser leur voiture individuelle des solutions alternatives moins coûteuses et moins polluantes sont de plus en plus attractives et accessibles. Notamment :

  • L’autopartage / voitures en libre-service
  • Le covoiturage
  • Les véhicules électriques
  • Les garages solidaires
  • Les plateformes intermodales permettant de changer facilement de mode de transport
  • L’utilisation du numérique pour optimiser ses déplacements avec des applications gratuites dédiées

Les entreprises

Le plan de mobilité est obligatoire depuis le 1er janvier 2018. 
Photo : Adobe Stock.

À l’instar des particuliers, les entreprises sont en quête de nouvelles solutions répondant aux besoins de leurs salariés. Pour encourager ces nouveaux comportements, elles sont de plus en plus nombreuses à adopter des mesures concrètes pour optimiser leur mobilité, encouragées dans cette démarche par des dispositifs incitatifs :

Les collectivités

De leur côté, les collectivités ne sont pas inactives et mettent en place des actions visant à réduire la consommation d’énergie et à améliorer la qualité de l’air.

  • Les vélos en libre-service
  • Pédibus (carapatte) et vélobus (caracycle)
  • Développement des usages partagés de la voiture
  • Amélioration les déplacements scolaires et universitaires
  • Organisation et gestion des transports collectifs (bus, tram, cars, TER)
  • Encadrement des livraisons en ville

Toutes ces solutions doivent nous inciter à changer nos habitudes et à nous pencher sur nos pratiques en commençant par l’utilité même de certains déplacements. La richesse des solutions alternatives n’exclut pas la sobriété !

Avec le soutien de la Région Grand Est et de l’ADEME, dans le cadre du programme Climaxion, EDF a développé le projet « Recharge Intelligente Grand Est » (RIGE). Une solution innovante de smart charging pour les flottes de véhicules électriques.

La nouvelle offre innovante lancée par EDF est destinée aux entreprises et collectivités territoriales de la région Grand Est. L’objectif est de réduire l’empreinte carbone CO2, la facture énergétique et d’optimiser la charge des véhicules. Cette offre est soutenue par la Région Grand Est et l’ADEME, dans le cadre du programme Climaxion. Le développement de solutions autour de la mobilité durable faisant partie des axes majeurs de la démarche de transition écologique entreprise dans le Grand Est.

Cette innovation a été rendue possible grâce à une technologie développée par IZIVIA, filiale d’EDF et experte en mobilité électrique. Le smart charging permet de recharger sa flotte de véhicules aux meilleurs moments, c’est-à-dire quand l’électricité est la plus compétitive et la plus faiblement carbonée.

Valorisation des usagers et des énergies renouvelables

L’offre peut aller encore plus loin avec la solution V2G (Vehicle-To-Grid) qui permet de charger et décharger les batteries des véhicules électriques grâce aux bornes bidirectionnelles et avec des véhicules compatibles V2G. RTE (Réseau de Transport Electrique) a récemment certifié ce système comme participant à l’équilibre production-consommation en temps réel du réseau électrique. Une action durable puisqu’elle valorise les utilisateurs et l’usage des énergies renouvelables !

 « Recharge Intelligente Grand Est » permet ainsi de gérer et planifier ses recharges selon ses besoins et ses habitudes. L’objectif que s’est fixé EDF est de développer 500 bornes de recharge intelligentes sur le territoire du Grand Est.

 

En savoir plus

Mobilité durable : quelles bonnes idées ?

Transport doux à Reims

La mobilité durable consiste à assurer les déplacements des personnes tout en diminuant l’impact sur l’environnement des modes de transport utilisés.

Sur les 7 millions de Français qui rencontrent des difficultés dans leurs déplacements quotidiens se trouve une majorité de jeunes, de personnes âgées et des personnes habitant dans les zones rurales.

Ainsi, 32% des ménages des grandes agglomérations disent être contraints d’utiliser leur voiture pour se déplacer tous les jours et 83% dans les communes rurales isolées, selon le troisième Observatoire des mobilités émergentes publié en novembre 2018.  Aujourd’hui, une palette de projets se développe sur les territoires. Chacun peut contribuer à son niveau : particulier, entreprise et collectivité.

Les particuliers

Si l’augmentation du prix des carburants incite de nombreux Français à moins utiliser leur voiture individuelle des solutions alternatives moins coûteuses et moins polluantes sont de plus en plus attractives et accessibles. Notamment :

  • L’autopartage / voitures en libre-service
  • Le covoiturage
  • Les véhicules électriques
  • Les garages solidaires
  • Les plateformes intermodales permettant de changer facilement de mode de transport
  • L’utilisation du numérique pour optimiser ses déplacements avec des applications gratuites dédiées

Les entreprises

Le plan de mobilité est obligatoire depuis le 1er janvier 2018. 
Photo : Adobe Stock.

À l’instar des particuliers, les entreprises sont en quête de nouvelles solutions répondant aux besoins de leurs salariés. Pour encourager ces nouveaux comportements, elles sont de plus en plus nombreuses à adopter des mesures concrètes pour optimiser leur mobilité, encouragées dans cette démarche par des dispositifs incitatifs :

Les collectivités

De leur côté, les collectivités ne sont pas inactives et mettent en place des actions visant à réduire la consommation d’énergie et à améliorer la qualité de l’air.

  • Les vélos en libre-service
  • Pédibus (carapatte) et vélobus (caracycle)
  • Développement des usages partagés de la voiture
  • Amélioration les déplacements scolaires et universitaires
  • Organisation et gestion des transports collectifs (bus, tram, cars, TER)
  • Encadrement des livraisons en ville

Toutes ces solutions doivent nous inciter à changer nos habitudes et à nous pencher sur nos pratiques en commençant par l’utilité même de certains déplacements. La richesse des solutions alternatives n’exclut pas la sobriété !

Disposant d’un plan climat depuis 2012, la Communauté d’Agglomération Sarreguemines Confluences souhaite poursuivre le développement des mobilités durables sur son territoire. Pour cela, elle se fait accompagner par la Région Grand Est, dans le cadre du programme Climaxion, pour une étude visant à convertir encore plus d’acteurs au verdissement de leur flotte. Christian Hector, Directeur général des services techniques de la collectivité, présente la démarche et les objectifs de cet accompagnement.

  • Comment la Communauté d’Agglomération Sarreguemines Confluences a-t-elle traité, jusqu’à présent, le sujet de la mobilité durable ?
  • Christian HECTOR : Depuis 2012, le territoire a mis en place un plan climat qui a, notamment, permis de développer les mobilités propres. Nous disposons d’une station hydrogène, d’une station gaz naturel pour les mobilités lourdes, de bornes IRVE. De nouvelles bornes de nouvelles générations sont également en cours d’installation. Les infrastructures pour la mobilité durable existent donc déjà. Cela a incité certains acteurs du territoire à basculer leur flotte, mais on sent qu’il manque encore quelque chose. Il n’est pas simple de convaincre les entreprises de basculer. D’où notre souhait d’être accompagné par Climaxion pour mener une étude approfondie.
  • Quels sont les objectifs de cette étude ?
  • Cette étude a été lancée en novembre 2022 avec pour premier objectif de consulter les entreprises afin de les sonder sur cette thématique de la mobilité durable et du verdissement des flottes. Le rapport sera présenté aux élus en février. Notre objectif est, au final, d’engager encore plus d’acteurs pour avoir un territoire encore plus vertueux.

« Gain immédiat sur la santé » 

  • Pourquoi les entreprises sont-elles réticentes à verdir leur flotte ?
  • Le travail que la Communauté d’Agglomération mène depuis 2012 a porté ses fruits mais nous souhaiterions aller encore plus loin. Le verdissement des flottes existe mais ça reste un sujet sensible pour une majorité d’entreprises. La plupart ont connaissance des infrastructures mises à disposition sur le territoire, mais les freins qui nous sont opposés sont les mêmes : « quelle motorisation choisir au-delà des effets de conjoncture » et « ce n’est pas la priorité du moment ».
Photo Sarreguemines Tourisme
  • Quels arguments avancez-vous pour les convaincre ?
  • Nous évoquons le gain immédiat sur la santé via l’amélioration de la qualité de l’air. Nous avançons également la fiabilité des technologies, qui ont fait leur preuve aujourd’hui. Nous parlons, bien entendu, du coût total de possession d’un véhicule gaz, par exemple, équivalent à celui d’un véhicule roulant au gazole. Sur ce sujet, nous proposons même de passer sur un prix fixe pour le gaz et notamment le biogaz. Nous avons également des retours d’agents de la collectivité qui sont passés aux véhicules gaz et qui, désormais, sont à ce point convaincus qu’ils n’envisagent plus de revenir sur un autre type de véhicule.
  • Pour la collectivité, qu’exige l’étude que vous avez lancée ?
  • L’étude est pilotée par un bureau d’études avec lequel nous avons l’habitude de collaborer et qui connait bien notre territoire. C’est un atout. L’essentiel du travail est réalisé par ce bureau d’études. De notre côté, nous sommes mobilisés 1 à 2 jours par mois. Au préalable, nous avions défini le tableau des prospects ensemble et réalisé des actions de communication autour de cette étude. Après la validation du livrable de l’étude par nos élus et par les services de la Région, nous pourrons passer à l’étape suivante. Les acteurs économiques du territoire pourront bénéficier, notamment, des aides de la Région Grand Est.

En savoir plus sur le dispositif Climaxion "Mobilité durable" à destination des collectivités

Quels leviers activer pour un plan mobilité durable

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Vice-Présidente de la Communauté de Communes du Bassin de Pompey (54), Odile Begorre-Maire partage son expérience suite à la mise en place d'un plan de mobilité durable sur son territoire. En concertation avec les citoyens et les acteurs professionnels, ce plan permet de s'engager concrètement dans la transition écologique.

La mobilité durable avec « Recharge Intelligente Grand Est »

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Mobilité durable : quelles bonnes idées ?

Transport doux à Reims

La mobilité durable consiste à assurer les déplacements des personnes tout en diminuant l’impact sur l’environnement des modes de transport utilisés.

Sur les 7 millions de Français qui rencontrent des difficultés dans leurs déplacements quotidiens se trouve une majorité de jeunes, de personnes âgées et des personnes habitant dans les zones rurales.

Ainsi, 32% des ménages des grandes agglomérations disent être contraints d’utiliser leur voiture pour se déplacer tous les jours et 83% dans les communes rurales isolées, selon le troisième Observatoire des mobilités émergentes publié en novembre 2018.  Aujourd’hui, une palette de projets se développe sur les territoires. Chacun peut contribuer à son niveau : particulier, entreprise et collectivité.

Les particuliers

Si l’augmentation du prix des carburants incite de nombreux Français à moins utiliser leur voiture individuelle des solutions alternatives moins coûteuses et moins polluantes sont de plus en plus attractives et accessibles. Notamment :

  • L’autopartage / voitures en libre-service
  • Le covoiturage
  • Les véhicules électriques
  • Les garages solidaires
  • Les plateformes intermodales permettant de changer facilement de mode de transport
  • L’utilisation du numérique pour optimiser ses déplacements avec des applications gratuites dédiées

Les entreprises

Le plan de mobilité est obligatoire depuis le 1er janvier 2018. 
Photo : Adobe Stock.

À l’instar des particuliers, les entreprises sont en quête de nouvelles solutions répondant aux besoins de leurs salariés. Pour encourager ces nouveaux comportements, elles sont de plus en plus nombreuses à adopter des mesures concrètes pour optimiser leur mobilité, encouragées dans cette démarche par des dispositifs incitatifs :

Les collectivités

De leur côté, les collectivités ne sont pas inactives et mettent en place des actions visant à réduire la consommation d’énergie et à améliorer la qualité de l’air.

  • Les vélos en libre-service
  • Pédibus (carapatte) et vélobus (caracycle)
  • Développement des usages partagés de la voiture
  • Amélioration les déplacements scolaires et universitaires
  • Organisation et gestion des transports collectifs (bus, tram, cars, TER)
  • Encadrement des livraisons en ville

Toutes ces solutions doivent nous inciter à changer nos habitudes et à nous pencher sur nos pratiques en commençant par l’utilité même de certains déplacements. La richesse des solutions alternatives n’exclut pas la sobriété !

Avec le soutien de la Région Grand Est et de l’ADEME, dans le cadre du programme Climaxion, EDF a développé le projet « Recharge Intelligente Grand Est » (RIGE). Une solution innovante de smart charging pour les flottes de véhicules électriques.

La nouvelle offre innovante lancée par EDF est destinée aux entreprises et collectivités territoriales de la région Grand Est. L’objectif est de réduire l’empreinte carbone CO2, la facture énergétique et d’optimiser la charge des véhicules. Cette offre est soutenue par la Région Grand Est et l’ADEME, dans le cadre du programme Climaxion. Le développement de solutions autour de la mobilité durable faisant partie des axes majeurs de la démarche de transition écologique entreprise dans le Grand Est.

Cette innovation a été rendue possible grâce à une technologie développée par IZIVIA, filiale d’EDF et experte en mobilité électrique. Le smart charging permet de recharger sa flotte de véhicules aux meilleurs moments, c’est-à-dire quand l’électricité est la plus compétitive et la plus faiblement carbonée.

Valorisation des usagers et des énergies renouvelables

L’offre peut aller encore plus loin avec la solution V2G (Vehicle-To-Grid) qui permet de charger et décharger les batteries des véhicules électriques grâce aux bornes bidirectionnelles et avec des véhicules compatibles V2G. RTE (Réseau de Transport Electrique) a récemment certifié ce système comme participant à l’équilibre production-consommation en temps réel du réseau électrique. Une action durable puisqu’elle valorise les utilisateurs et l’usage des énergies renouvelables !

 « Recharge Intelligente Grand Est » permet ainsi de gérer et planifier ses recharges selon ses besoins et ses habitudes. L’objectif que s’est fixé EDF est de développer 500 bornes de recharge intelligentes sur le territoire du Grand Est.

 

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Territoire rural, le PETR du Pays du Sundgau (68) a souhaité être accompagné par la Région Grand Est, dans le cadre du programme Climaxion, pour une étude prospective sur conversion des flottes de véhicules lourds pour des motorisations à faibles émissions. Comment installer une telle démarche sur le territoire ? Comment convaincre les acteurs ? Quelles technologies privilégier ?... Autant de questions que la collectivité s’est posée. Son 1er vice-Président, Denis Nass, également Président de la Chambre d’Agriculture d’Alsace, partage les raisons de cet accompagnement et les bénéfices attendus.

 

  • Pourquoi avoir sollicité Climaxion pour une étude sur la conversion des flottes territoire du Pays du Sundgau ?
  • Denis NASS : Le Sundgau est situé entre trois grands pôles : Belfort, Bâle-Saint-Louis, et Mulhouse Alsace Agglomération. Sur la M2A, une ZFE-m (Zone à Faibles Emissions) sera mise en place avant le 1er janvier 2025. Notre projet de territoire est de reconnecter la ruralité avec le monde urbain et cela passe, entre autres, par la mobilité décarbonée. Nous nous devons d’anticiper les évolutions des zones urbaines. D’où la construction d’un schéma à notre niveau qui aborde la question des flottes à basses émissions.
  • Quelles sont les solutions de mix énergétique qui pourront être proposées par le territoire ?
  • Le territoire du Pays du Sundgau compte avec un grand potentiel pour produire des énergies renouvelables 100% locales. L’objectif du PETR du Pays du Sundgau est de favoriser l’offre de mix énergétique, tout en se basant sur les ressources locales existantes. Pour la production d'électricité, nous comptons avec des zones de stationnement pouvant accueillir des ombrières photovoltaïques, ainsi qu’avec des toitures des bâtiments publics et des bâtiments agricoles pour la mise en place de panneaux photovoltaïques. Pour la production de biométhane à partir de la méthanisation, la valorisation des déchets organiques dont les effluents d’élevage est d’autant plus importante sur un territoire à vocation agricole comme le nôtre. D’autres énergies renouvelables font aussi partie de la réflexion (chaleur renouvelable, biomasse, hydrogène…). C’est cette complémentarité qui va nous permettre d’offrir des solutions d’avitaillement multi-énergie et d’anticiper les usages de demain. Répondre à la demande des entreprises du territoire, des transporteurs et des particuliers est une de nos priorités. L’hydrogène peut faire partie de l’offre mais nous avons besoin d’identifier des synergies avec les territoires voisins.

« Anticiper les usages de demain » 

  • Qu’attendez-vous de l’accompagnement Climaxion avec cette étude prospective motorisations à faibles émissions ?
  • Nous attendons beaucoup de cet accompagnement pour avancer et sécuriser les évolutions de notre territoire péri-urbain. Le PETR dispose d’un plan paysage énergie avec, par conséquent, des atouts à préserver. Mais nous avons également besoin d’écouter et de partager les expériences d’autres territoires pour nous inspirer et identifier des synergies à l’échelle du sud Alsace et de la région Grand Est. Le rôle du PETR est d’anticiper les usages de demain, et de faire le lien entre les démarches locales et celles des territoires voisins, afin de construire une stratégie permettant aux transporteurs et usagers de bénéficier d’une offre multi-énergie. Il s’agit de trouver une solution pour sortir des énergies fossiles et accompagner la transition vers un mix énergétique.
  • Avez-vous envisagé de mener cette démarche seul ?
  • Non. Cette démarche fait partie d’un projet de territoire co-construit entre les Communautés de Communes Sundgau et Sud Alsace Largue, le PETR du Pays du Sundgau et les acteurs économiques du territoire, accompagnés par la Région Grand Est. Cette mutation entraîne des investissements conséquents et cela nous serait impossible de porter ce projet seuls. D'où l'intérêt à travailler ce sujet avec tous les acteurs locaux concernés par la décarbonation des mobilités. Le PETR du Pays du Sundgau souhaite être acteur du changement climatique et des transitions en termes d’énergie et de mobilités. Pour cela nous avons besoin d’être bien entourés. Plusieurs acteurs ont déjà été intégrés à la réflexion : la Collectivité Européenne d’Alsace, la Chambre d’Agriculture, GRDF, ENEDIS, le Territoire d’énergie Alsace, la CCI, entre autres. Une bonne dynamique est en train de se créer et l’accompagnement technique et financier de la Région Grand Est reste primordial pour garantir la décarbonation des flottes du territoire.

« Les entreprises évoluent sur la question de la mobilité » 

  • Quelles sont les étapes de cette étude ?
  • L’étude propose trois phases : la première phase propose la réalisation d’un diagnostic permettant d’identifier les forces et faiblesses du territoire en termes de production et de consommation énergétique. L’objectif est de comprendre quelle est la capacité du territoire à produire le volume de production d’énergies renouvelables nécessaire pour répondre aux usages. Cela afin de structurer nos évolutions. Nous réaliserons également un recensement des flottes de poids lourds existantes sur le territoire afin de connaître les possibilités de renouvellement. Notre objectif, accompagner les entreprises du territoire dans le rétrofit et/ou l’acquisition de véhicules décarbonés. L’étude doit trouver le bon équilibre entre écologie et économie. Fin janvier, nous démarrerons la deuxième phase du projet qui consiste à prendre contact avec les entreprises du territoire et identifier leurs besoins en termes de mobilité décarbonée. En mars, nous avons prévu une journée d’acculturation destinée à tous les acteurs de la mobilité, notamment aux transporteurs et aux entreprises propriétaires de poids lourds, afin de réfléchir ensemble à des solutions techniques et financières de reconversion de flotte. La troisième phase sera dédiée à la création d’un scénario de conversion des flottes et des solutions d’avitaillement nécessaires, ainsi qu’à l’accompagnement des entreprises qui souhaitent décarboner leurs flottes. La finalisation complète de l’étude est attendue pour juin ou juillet 2023.
  • Quel est l’accueil des entreprises du territoire, pour l’heure, lorsque le sujet de la motorisation à faibles émissions est évoquée ?
  • Les entreprises sont en train d’évoluer sur la question de la mobilité. Le coût des énergies et le manque d’approvisionnement ont, quelque part, renforcé la stratégie du PETR. En parallèle, la ZFE qui s’annonce à Mulhouse va contraindre les transporteurs à se mettre aux normes. Pour cela, nous devons leur offrir, dans le Sundgau, une offre pérenne et actuelle. Nous sommes conscients que l’aspect économique est fondamental dans la prise de décision et, par conséquent, le choix de l’énergie (électrique ? GNV ? biocarburants ? hydrogène ?). Nous devrons dimensionner les stations sur l’ensemble du territoire et nous devrons stabiliser une technologie.

« Être autonome sur l’implantation des stations » 

  • Avez-vous d’ores et déjà imaginé un schéma de déploiement ?
  • C’est l’étude qui nous montrera quel sera le schéma de déploiement le plus pertinent à l’échelle de notre territoire. Notre priorité est d’être autonome sur la production et l’implantation des stations multi-énergie. Nous souhaitons donner de la proximité sur ce sujet-là. En cela, l’étude Climaxion est une étape importante pour nous car elle doit, également, montrer le sérieux de notre projet et de notre vision.
  • De manière concrète, qui pilote cette étude au sein du PETR ?
  • Nous avons sélectionné un cabinet pour nous accompagner dans le pilotage de cette étude. Une équipe d’élus et de techniciens au sein du PETR et des Communautés de Communes Sundgau et Sud Alsace Largue a été montée également pour suivre le dossier. 62% du montant de l’étude est couvert par la Région Grand Est qui nous a d’ailleurs proposé des maquettes que l’on a adaptées à notre territoire. Nous souhaitons que ce projet réussisse et nous mettons un maximum d’atouts de notre côté pour y parvenir. La mutation de notre territoire est nécessaire. L’étude et la stratégie qui en découleront permettront de rassurer tout le monde et d’avancer ensemble.

Découvrir le dispositif d'étude et d'acquisition/rétrofit de Climaxion